Mona Creisson
musicienne improvisatrice basée à Genève.
violon, alto, voix, composition, électroniques.
Improvisation Tentaculaire, Élaboration d'une pièce en solo >2024
Le solo est en cours de création, c’est une improvisation d'une trentaine de minutes, une navigation entre différentes esthétiques et une recherche de liens symbiotiques entre elles. Conceptuellement, cette improvisation est inspirée par les lectures de Donna Harraway et Sylvia Federici, et pratiquement elle est formé par un vocabulaire développé des experiences de jazz, musique électroniques, improvisation médiévale et expérimentale.
Mona Creisson, violon alto, voix, FX.
Killer Whales Music Theory>2022
Soul-jazz, ce quartet joue des compositions et reprises de John et Alice Coltrane, Eddis Harris, Brigitte Fontaine, Sun Rah, Frank Zappa, ou encore Bobby Lapointe.
avec:
Romane Chantre, Batterie, Voix
Mona Creisson, violon, voix,
Gregor Vidic, saxophone
Benoît Gautier, Contrebasse
photo prise par KillerWhalesMusicTheory
Random Grooves >2023
« Une ou plusieurs personnes se livrant à la dérive renoncent, pour une durée plus ou moins longue, aux raisons de se déplacer et d’agir qu’elles se connaissent généralement, aux relations, aux travaux et aux loisirs qui leur sont propres, pour se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent". Théorie de la Dérive, Guy Debord, 1964.
La Dérive est une technique révolutionnaire qui permet de trouver de nouveaux chemins afin de combattre l'ennui de la société du spectacle. Cette pièce est une expérimentation sur le déterminisme et le Spectacle dans l'improvisation musicale.
avec:
Anouk Neyens on Saxophone
Mikael Szafirowski, guitare
Stefano Grasso, Drums
Mona Creisson, voice, sampler
Solaris >2023
"Le soleil bleu venait de disparaître, lorsque surgit, aux confins du ciel et de l’océan, à peine distincte, noyée dans les brumes sanglantes, une fleur de verre gigantesque, une symétryade."
Solaris, Stanisław Lem.
Improvisation libre, compositions, samples et musique expérimentale, ce projet est un hommage aux romans de SF et aux pionnières de la musique électronique. Une allégorie de notre monde et en particulier de nos océans à travers une esthétique futuriste.
avec:
Zoé Sjollema : voix, violon, lectures et improvisation de textes, électroniques.
Noé Franklé : batterie
Florence Melnotte : piano, électroniques
Mona Creisson : violon, voix, électroniques, compositions.
photo prise par Chester Monroe
Apologia of the Useless>2024
Voici une experience sur l’improvisation de la musique répétitive. Cette musique peut avoir des caracteristiques très aliénantes, pour moi elle fait beaucoup référence à Koyaanisqatsi de Godfrey Reggio (musique : Philipp Glass) et à ces images de produits de supermarché sans fin ou de foules dans les escalators. C’est comme un voyage où je me perdrais dans la surproduction capitaliste, et cela devient si aliénant que je prends du recul et je me demande : qu’est-ce que le capitalisme a opposé à l’idéologie de la production nécessaire/utile ? S’allonger dans les jardins, échouer à cuisiner et à jouer de la musique, faire de la recherche fondamentale, cueillir des baies pendant tout un après-midi, écouter mon histoire préférée un million de fois, réfléchir… Luigi Serafini a été nommé professeur à l’Université des Sciences Inutiles, --cet enregistrement est inspiré de ses planches-- et je me laisse actuellement influencer par des pratiques inutiles, puisque j’ai la chance de le faire. Il me paraît plus logique de rassembler des efforts pour quelque chose auquel le capitalisme ne s’intéressera pas. Et je suis heureuse si cette musique s’écoute de cette manière là.
Sophie Oetinger, accordeon
Mikeal Szafirowski, guitare, fx
Natan Tricket, drums
Mona Creisson, viola, fx
SALOPERIE
Ce trio de musique experimental anti-commercial et absurde sévit aux alentour de Genève depuis 2022. Il est composé de Yasmine Briki, casio, voix, tube, FX, Dombra, Romane Chantre, batterie, voix, synthétiseur analogique, objets divers, Mona Creisson, violon, alto, voix, fx, live sampling.
photo prise par Kenza Wadimoff
Oloma 2021
Oloma c’est pas un plat que tu connais pas, c’est pas un album de metal, c’est pas une marque de couverts en plastique, c’est pas le nom d’une entreprise de logement, c’est pas le nouveau nom à la mode pour les petits des années 2020, c’est pas une espèce d’algue endémique, c’est pas mon surnom, surement pas le nom d’une nouvelle maladie, c’est pas le nom d’une énième boite qui a fermé.
C’est pas du jazz, mais c’est pas du rock non plus. C’est complètement de l’improvisation mais pas complètement spontané. C’est pleins d’influences mais c’est surtout personnel et circonstanciel. C’est de l’expression à travers un language musical qu’on invente et qu’on peut pas écrire. Et c’est pour écouter.
Eloi Calame, clarinette basse
Mona Creisson, violon
photo prise par Mathieu Hurlimann
Improvising on Uranus
2021-2022
This is a dream not of a common language, but of a powerful infidel heteroglossia. It is an imagination of a feminist speaking in tongues. (...) It means both building and destroying machines, identities, categories, relationships, space stories. Though both are bound in the spiral dance, I would rather be a cyborg than a goddess.’
Donna Haraway, ‘A Cyborg Manifesto,’ Manifestly Haraway, 68.
Improviser sur Uranus est un tissage joyeux et chaotique de poèmes, de craquements et de grincements, d'essais hachés et de mélodies brisées.
Le projet est né d'une envie partagée et profonde d'apporter un sens nouveau à l'improvisation: nous voulons mettre notre musique et notre public en contact avec les questions existentielles et philosophiques qui l'animent et qui nous animent. Nous jouons avec le féminisme, les tulipes, le transhumanisme, les cyborgs, la vulnérabilité, et les extraterrestres en nous. En sautant d'une perspective à l'autre, nous testons et explorons les différentes idées, images, arguments et questions qui nous inspirent et nous aident à avancer dans notre travail de musiciennes et philosophes - en tant que femmes, en tant qu'humaines, en tant qu'amies -.
Dans un tissage complexe et libre, les textes qui nous inspirent non seulement engagent une conversation avec la musique, les musiciens et le public, mais se parlent également.
La fusée-bouteille d'Allen Ginsberg atterrira-t-elle sur Uranus, guidée des profondeurs par la voix de Paul B. Preciado ?
Quand les saints gracieux de Federico Garcia Lorca fouleront les rives de l'improvisation minimaliste aux côtés des cyborgs de Donna Haraway , entendrons-nous la contrebasse pleurer sous leurs pas?
Le groupe est composé de :
Franka Bauwens (NL) textes ; Interprète basée à Amsterdam, passionnée par tout ce qui touche au langage, elle termine actuellement un master en philosophie à l'UvA.
Georgia Wartel Collins (SE) à la contrebasse ; Musicien de jazz basé à Amsterdam qui a étudié au Conservatoire de Trondheim (Norvège) et diplomée d'un master au Conservatoire d'Amsterdam.
Mona Creisson (FR) au violon :
A étudié le violon jazz à l’ AMR (jazz club) de Genève et au Conservatoire d'Amsterdam, actuellement basé à Genève.
Apparaît sur:
W O R D S (track 5) (2023) est un projet du tromboniste Matteo Paggi « d'improvisation inspirée », qui vise à détruire les barrières de tous les genres musicaux et à permettre à chaque musicien de s'exprimer de la manière la plus pure et intime possible.
Tier Des Jahres 2024
"Tier des Jahres est un voyage de partage de souvenirs liés à des matières organiques spécifiques : branches, eau, graviers et feuilles.
Nous avons passé une partie de l'hiver entre moments de silence, récits, récits individuels et récits des communautés dont nous sommes issus <...>
Les histoires individuelles ont commencé à faire partie de la mémoire collective et vice versa. Une rivière a commencé à couler à la frontière entre nos mémoires (physiques, psychologiques, émotionnelles) et des cabanes et des maisons sur pilotis ont commencé à pousser sur ses rives, signes de civilisation et de communication semi-organisée entre les corps. <...>"
Stefano Grasso